У нас вы можете посмотреть бесплатно TOUS LES MATÉRIAUX CONSTITUANT LE TERREAU, AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS. LE QUOTIDIEN DU JARDIN N°187 или скачать в максимальном доступном качестве, видео которое было загружено на ютуб. Для загрузки выберите вариант из формы ниже:
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NewsJardinTV, la chaîne passion des plantes, des jardins, de la botanique, de la nature et du jardinage, est heureuse de vous proposer le numéro 187 de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ». Patrick Mioulane, le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à notre abonnée Bérénice qui demande : J’aimerais bien que vous nous parliez des substrats (perlite, sphaigne, coco etc.) est ce nécessaire ou est-ce un effet de mode ? Il faut distinguer les cultures en pleine terre qui permettent aux racines des plantes de s’épanouir dans un milieu ouvert dans lequel l’air et l’eau sont naturellement présents et constamment renouvelés et où elles peuvent aller chercher leurs éléments nutritifs en toute liberté, des cultures hors-sol (donc dans des contenants) qui nécessitent de recréer des conditions aussi proches que possible du milieu naturel, ce qui constitue une sacré gageure. Le substrat a pour principales fonctions de retenir l'eau et les éléments nutritifs, de fournir un milieu de croissance pour permettre les échanges gazeux et nutritifs, et de servir de point d'ancrage pour les racines. L’emploi de matériaux variés pour les substrats n’a rien pas d’un effet de mode. Il s’agit en fait de solutions techniques, pratiques mais aussi environnementales, sachant que le substrat idéal n’existe pas. L’argument environnemental est lié à la volonté de limiter l’utilisation de la tourbe, matériau fossile difficilement renouvelable et dont l’exploitation pose des problème dans ces zones humides très fragiles sur le plan écologique. Examinons-donc un par un les éléments constitutifs des substrats de culture, c’est-à-dire les terreaux qui sur le plan législatif sont considérés comme des « supports de culture ». Ils sont organiques ou minéraux. Je vous les présente par ordre alphabétique • Argile expansée : est un produit de grande durabilité, chimiquement inerte et présentant une faible capacité de rétention en eau. Très utilisée pour la culture hydroponique, c’est aussi le matériau de base pour drainer les contenants. • Écorces : hormis dans les substrats pour orchidées, les écorces ne sont pas être utilisées à l’état brut, mais après broyage et compostage. Légères, poreuses, elles assurent une bonne stabilité à la plante. En revanche, leur capacité de rétention en eau est faible et elles sont acides. • Fibre de bois : elle constitue un succédané de la tourbe. C’est un matériau renouvelable au faible bilan carbone. • Fibre de coco : ayant le même usage que la fibre de bois, c’est un produit aisément renouvelable, mais dont le bilan carbone est contestable du fait du long transport qu’il nécessite. • Perlite : c’est un sable siliceux d’origine volcanique qui a été chauffé pour obtenir des flocons blancs et légers, très poreux, chimiquement inerte. Les grains de perlite expansée sont friables et ont tendance à se désagréger en poudre fine. On peut l’utiliser pure comme substrat de semis ou de bouturage. • Polystyrène expansé : les billes obtenues à partir de déchets de fabrication des plaques utilisées pour l’isolation, allègent et aèrent les substrats (mélange pour orchidées, terreau de semis). Trop léger pour être utilisé pur, il ne retient pas l’eau, sa surface de contact étant hydrophobe. • Polyuréthanne : sous forme de mousse spongieuse, souple, légère et poreuse ; on l’utilise dans les substrats pour orchidées épiphytes. • Pouzzolane : c’est une roche volcanique. On peut mélanger de la pouzzolane fine à tous les types de substrats pour jouer un rôle stabilisant et drainant. On peut l’utiliser dans les substrats pour cactées et plantes succulentes dans une proportion de 50 à 70 %. • Sable : c’est un élément structurel et drainant à la faible capacité de rétention en eau. Utiliser le sable de rivière. • Sphaigne : une mousse vivante poussant dans les tourbières et les sous-bois qui n’est plus guère utilisée que pour les orchidées. • Tourbe : la structure fibreuse, grossière, peu décomposée, lui confère une bonne rétention en eau, associée à une structure souple et très aérée. Elle se réhumidifie difficilement et son exploitation pose des problèmes écologiques. • Vermiculite : expansée par la chaleur, c’est un matériau léger, doté d’une bonne capacité de rétention en eau, tout en conservant une bonne aération. Même usage et inconvénients que la perlite. Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que notre vidéo vous aura plu. Notre équipe vous souhaite de passer d’agréables moments et vous donne rendez-vous dès demain à partir de 19 h pour un nouveau numéro de notre émission « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs ! Patrick répondra à cette question : Certaines de mes heuchères fleurissent avec des fleurs au bout de tiges tandis que d'autres fleurissent dans la continuité des feuilles Je suppose que ce ne sont pas tout à fait les mêmes espèces, peut-être que je confonds heuchères et heucherellas ou tiarellas ?