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Livre audio de l'Éloge de l'oisiveté (titre original : "In Praise of Idleness") de Bertrand RUSSELL, court essai publié en 1932 dans le journal Review of Reviews, ici présenté dans sa traduction de l'anglais par Michel PARMENTIER. Non sans humour, l'auteur y vante les vertus du repos et de la paresse, et dresse un réquisitoire contre la morale commune qui tend à valoriser la propension à s'éreinter au travail comme un signe de vertu et à dévaloriser le fait de goûter aux loisirs comme une frivolité. Une telle morale, aux yeux de RUSSELL, n'a pas d'autre raison d'être que sa persistance héritée d'un temps où la minorité oisive des puissants, pour disposer de temps libre, devait exploiter les masses laborieuses ; cette morale valait comme expédient pour justifier l'injustifiable asservissement des uns par les autres, et les plus fortunés tendent à en avoir conservé l'idée reçue que les pauvres sont pour ainsi dire voués au labeur, et seraient désœuvrés s'ils n'étaient pas mis au travail. Or, à l'heure où les progrès du machinisme et de la grande industrie ont démultiplié la puissance productive humaine, plus rien ne sert que les gens travaillent huit, ou dix, ou douze, ou quinze heures par jour : plutôt que de jeter une partie des travailleurs dans le surmenage et l'autre dans le chômage, un partage raisonnable du temps de travail aurait pour effets d'une part la disparition du chômage, et d'autre part une réduction significative de la journée de travail, qui permettrait au loisir et aux champs de libre exercice de la pensée, de la créativité ou de la rêverie de ne plus être le privilège de quelques uns. Le bonheur humain en serait étendu, la sécurité matérielle et la santé améliorées, les humeurs pacifiées, et les contributions aux arts, à la littérature, aux sciences et au bien commun multipliées. « Nous nous sommes montrés bien bêtes, écrit-il. Mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment.» SOMMAIRE : 0:00 Titre & musique introductive 2:05 Introduction : que l'on travaille beaucoup trop de par le monde 3:58 Préambule : que les gens dépensiers font plus de bien à la société que les épargnants 7:56 De la mise en place historique du labeur du grand nombre en vue du loisir du petit nombre 15:30 Que la technique moderne permettrait d'étendre le loisir à tous, mais que les préjugés hérités des conceptions morales des exploiteurs qui ont dominé pendant des siècles s'y opposent fermement 19:57 De l'absurde subversion des moyens et des fins dans les discours qui tendent à culpabiliser les loisirs comme une forme de frivolité et à valoriser le travail comme étant à lui-même sa propre fin 36:01 Des bienfaits de l'oisiveté sur l'activité des individus, leur curiosité intellectuelle, leur créativité, leur bonheur, et sur la prospérité générale des sociétés humaines 43:50 Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune ♪♬ Musique : Prélude à l'Après-midi d'un faune, Claude DEBUSSY (1894), interprété par l'Orchestre symphonique de Montréal sous la direction de Charles DUTOIT, et disponible au lien suivant : • Claude Debussy, Prélude à l'Après-mid... ◙ Tableau accompagnant la lecture : Paysage de Pühajärve et personnages, Konrad MÄGI (1921).