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[Couplet 1] Je ris pour qu’on oublie les ombres sous mes yeux, Pour qu’on me croie léger, insouciant, merveilleux. Mais quand la lune éclaire un morceau de ma table, C’est mon image qui tremble, et non plus mes fables. [Couplet 2] Je parle trop souvent, je plaisante à outrance, C’est ma façon d’fuir l’écho du silence. Car quand la foule part, quand ils se retirent, Il ne reste que moi et l’ombre d’un sourire. [Couplet 3] On dit que je charme, que je vis sans remords, Mais nul ne voit mes nuits où le cœur se tord. Sous l’or de mes mots, sous le rire des autres, Je cache un peu d’pluie dans laquelle je me vautre. [Refrain] Alors je ris, pour qu’on me croie encore, Même si la nuit ronge mes décors. Et si demain je commence à trahir le vrai, C’est pour qu’on oublie… que j’ai pleuré. [Couplet 4] J’ai trop souvent aimé sans jamais le dire, Craignant que la douceur devienne un martyre. Alors je fais le fort, le bouffon, le mirage, Pour ne pas qu’on devine la faille sous mon visage. [Couplet 5] Le monde aime les rires, pas les âmes fendues, Alors je joue mon rôle, encore, attendu. Mais parfois, quand le feu s’éteint dans la salle, Je me parle à moi-même, d’une voix spectrale. [Couplet 6] Je me tue de mes torts, de mes mots trop polis, Aux serments d’antan, aux rêves démolis. Et si je souris encore, c’est pour la décence, Pour que l’on confonde blessure et prestance. [Refrain] Alors je ris, pour qu’on me croie encore, Même si la nuit ronge mes décors. Et si demain je commence à trahir le vrai, C’est pour qu’on oublie… que j’ai pleuré. [Couplet 7] Sous le poids du jour, j’remets l’armure claire, J’cache mes cicatrices sous un peu de lumière. Mais parfois la nuit vient, complice et amère, M’voler mon courage, me rendre sincère. [Couplet 8] J’aimerais qu’un regard, un seul, sans détour, Voie l’homme qui chancelle sous le troubadour. Qu’on entende un instant, dans mes rires épars, Le cri retenu qui me hante, quelque part. [Couplet 9] Alors je chante bas, pour tromper la peine, Pour dire sans l’avouer que la joie me gêne. Et si demain encore je ris à la vie, C’est juste un peu d’amour… que je n’ai pas dit. [Refrain] Alors je ris, pour qu’on me croie encore, Même si la nuit ronge mes décors. Et si demain je commence à trahir le vrai, C’est pour qu’on oublie… que j’ai pleuré. [Refrain] Alors je ris, pour qu’on me croie encore, Même si la nuit ronge mes décors. Et si demain je commence à trahir le vrai, C’est pour qu’on oublie… que j’ai pleuré… Que j’ai pleuré. Chanson faite sur Suno (IA) Parole originale