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La situation dans l’est du Congo prend une tournure inattendue : Paul Kagame et ses Forces de Défense Rwandaises (RDF) semblent perdre pied à Goma et Bukavu. Alors que les rebelles M23, soutenus par Kigali, occupent ces villes depuis janvier 2025, une résistance menée par les FARDC et les Wazalendo change la donne. Ce conflit, bien plus qu’une lutte armée, révèle des enjeux de pouvoir, de ressources et de vérité. Découvrez pourquoi l’emprise rwandaise vacille dans cette région stratégique. Goma, avec ses 2 millions d’habitants, et Bukavu, vibrant carrefour des Grands Lacs, sont devenues des champs de bataille. Les M23, appuyés par les RDF, peinent à maintenir leur contrôle face à une population hostile et des combattants locaux déterminés. Les affrontements récents, marqués par 52 morts en une nuit à Goma, montrent l’intensité de la lutte. Pendant ce temps, Kagame accuse l’ONU, via MONUSCO, d’armer les Wazalendo, une allégation qui sème la confusion dans un climat déjà tendu. Les RDF et les M23, malgré leur puissance, montrent des failles. Leurs lignes sont étirées, leurs effectifs insuffisants pour tenir un territoire vaste et hostile. Les FARDC, sous l’impulsion de Félix Tshisekedi, adoptent une nouvelle stratégie avec des unités mieux formées et des moyens modernes comme des drones. Les Wazalendo, portés par un élan populaire, incarnent une résistance qui surprend Kigali. Mais cette contre-offensive a un coût : plus de 850 000 déplacés et des milliers de morts depuis janvier 2025. Kagame mise sur la désinformation pour garder la main. Une rumeur, dénoncée par MONUSCO le 13 avril 2025, prétend que l’ONU arme 200 Wazalendo depuis l’aéroport de Goma. La mission onusienne, dirigée par Bintou Keita, dément fermement, rappelant son rôle de protection des civils, avec 1 400 personnes réfugiées dans ses bases lors de la chute de Goma. Cette accusation semble être une tentative de discréditer l’ONU et de justifier l’occupation rwandaise face à une communauté internationale de plus en plus critique. Mais pourquoi cette stratégie ? Pour certains, Kagame voit l’est du Congo comme une question de sécurité nationale, cherchant à contrer des groupes comme les FDLR. Pourtant, ce choix alimente un cycle de violence qui déstabilise la région, du Burundi à l’Angola. Les sanctions internationales contre des responsables rwandais et les appels au retrait des RDF montrent que la pression s’accentue. Pendant ce temps, les FARDC, malgré leurs progrès, restent handicapées par des faiblesses structurelles, rendant l’issue incertaine. Au cœur de ce conflit, ce sont les Congolais qui souffrent. À Goma et Bukavu, la peur, les déplacements massifs et la fermeture des écoles marquent le quotidien. MONUSCO, dépassée, et les Wazalendo, courageux mais limités, ne peuvent à eux seuls résoudre la crise. La paix exige vérité et responsabilité, loin des accusations et des combats. Cette vidéo décrypte les dessous d’une lutte qui redessine l’est du Congo. Abonnez-vous pour ne rien manquer ! #Congo, #Kagame, #M23, #Goma, #Bukavu