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Jean-Baptiste Camille Corot a consacré sa vie entière à son art au point de renoncer jeune à la vie maritale et de se tenir toujours très à distance des honneurs, salons mondains et des critiques. C’était dans son tempérament mais pour plus de sûreté il se déplaçait sans cesse, voyageant d’abord en Italie, comme il était d’usage à l’époque depuis Nicolas Poussin. Il y reste trois années et fera dans sa vie plusieurs autres séjours dans ce pays. Cette vidéo montre plusieurs vues du Colisée et montre successivement deux vues du pont de Nami, petite ville au nord de Rome. La première version néglige les détails pour révéler les effets de la lumière. Degas et Monet verront en Corot un maître et un précurseur. Mais Corot n’est pas à l’origine de l’impressionnisme. Sa seconde version est très travaillée et structurée. Suivant les conceptions du néoclassicisme auquel fut formé Corot, le travail s’effectue en deux temps : d’abord une étude en plein air qui consiste en un travail fin d’observation puis une composition de l’œuvre en atelier où se libère l’imagination de l’artiste. Le premier tableau a été exposé alors que Corot le considérait comme une œuvre inachevée et incomplète (on peut voir l’ajout d’une scène pastorale à gauche dans la version finie). Corot chemine aussi à travers plusieurs régions de France. Il peint souvent des vues de routes se déplacent des voyageurs comme lui : à pied ou à cheval. Il peint aussi les horizons que voient ces voyageurs. Toujours itinérant, Corot suit longtemps le sillage de son maître Édouard Bertin qui l’initié à peindre sur le motif et bien observer. Dans les années 1850, Corot s’émancipe de son maître en suivant son désir de peindre en toute sincérité. Le succès survient et Corot en est tout étonné. Il a pourtant alors 59 ans ! Il ne s’est jamais soucié de peindre pour vendre ses œuvres. Il faut savoir que son père lui servait une bonne rente puis, à la mort de ce dernier le voici devenu riche héritier. Devenu maître incontesté, ses œuvres les plus emblématiques sont acquises par des gens de goût. L’empereur Napoléon III acquiert « Souvenir de Mortefontaine » au Salon de 1864. Corot n’a aucun souci de la postérité : il produit en grande quantité et signe même des tableaux qui ne sont pas de lui. Comme il n’a pas de descendance et qu’il est très généreux, il vient en aide aux pauvres, aux artistes et à ses amis. Il fut le premier à peindre à peindre à Barbizon. D’autres suivront son exemple et cela sera appelé plus tard École de Barbizon (bien qu’il n’y ait pas eu d’école créée). Corot aimait beaucoup se retirer dans un autre havre de paix bucolique : sa demeure familiale de Ville-d’Avray, maison secondaire acquise par ses parents dès 1817. Finalement, « D’Avray » à « art vrai », il il n’y avait qu’un pas…