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JVR - JE VIENS D'LA RUE "rap" (créé avec Suno AI)

JVR - JE VIENS D'LA RUE "rap" (créé avec Suno AI) Paroles : [Verse 1] J’sors du te-c', ça pue la fume et les bails chelous, Les keums font les zoulous, les regards vénères, relous. La dalle au bidou, mais l’esprit reste chanmé, J’gratte sur bancs publics, rêves pliés dans l’cartonné. La meuf de la tess te parle love en verlan, Mais l’amour c’est du zicmu quand t’as faim tout l’temps. J’ai vu des rebeus, renois, reums en stress, Des reups cramés d’labeur, des p’tits qui font les gestes. On grandi en oufs, on joue pas les héros, Juste des vies en puzzle, morceaux, zéros, euros. La ville est une jungle, les ruelles des arènes, On s’forge un cœur en pierre pour cacher nos peines. Le tieks grésille en néon, pluie sale sur bitume, Les pas font des kick-snare, la gova fume la brume. Y’a l’vieux du palier qui dit “fiston, reste droit”, Mais le monde parle cash, faut du cran, faut des choix. [Chorus] Je viens d’la rue, ouais, du béton qu’a des bleus, On parle en inverse, pour serrer nos aveux. Je viens d’la rue, où l’soleil est nerveux, Mais nos âmes font des braises dès que l’espoir pleut. [Verse 2] Dans l’bus de nuit, j’croise des rêves au rabais, Des sourires mal scotchés, des destins délavés. Les ripoux au coin, le voisin fait le te-shi, Le temps s’étire chelou, les minutes font des plis. On dit qu’faut s’taffer, qu’la chance c’est un mythe, Qu’le vrai passe en douce tandis qu’le doute s’invite. J’ai la plume en survêt, le verbe en survie, Les lettres font la mif, les rimes m’font la vie. Les potes tombent en vrille quand la teuf prend l’volant, Puis jurent sur la reum d’arrêter, puis replongent lentement. Les schmitts passent au ralenti, sirènes en sommeil, J’empile des couplets comme des briques sous l’orage. [Bridge] La tess me teste, la tête me presse, Mais j’garde l’adresse : avancer sans cesse. Cimer aux galères, j’en ai fait des leçons, J’change les blessures en lettres, les failles en chansons. [Verse 3] Y’a l’ptit frérot qui rêve d’être grand, d’être pro, Il veut kicker l’monde entier, pas juste l’quartier d’en haut. Je lui dis : “Fais pas l’fou, sois pas trop vénère, Pose tes armes en papier, et garde le nerf.” La reum dit “tié-pe, rentre avant l’soir”, Parce que la rue te retourne si t’as pas l’espoir. Les murs parlent en tags, les lampes en veille, La lune fait la vigie quand la raison sommeille. On fait des sons maison, mic’ branché sur l’cœur, Nos couplets sont des phares quand la mer fait peur. Y’a des keufs, y’a des lofis, des billets qui s’effritent, Mais nos rêves en béton, personne les évite. Je zigzague en doum-doum, j’esquive les zarbis, On a l’argot pour armure, la foi pour essence. [Chorus] Je viens d’la rue, ouais, du béton qu’a des bleus, On parle en inverse, pour serrer nos aveux. Je viens d’la rue, où l’soleil est nerveux, Mais nos âmes font des braises dès que l’espoir pleut. [Verse 4] Parfois j’me sens en panne, l’cœur coupe le contact, La gova fait des à-coups, la route me rend compact. Les jours sont des roulottes, on tracte nos passés, Les nuits des épouvantails qu’on apprend à dépasser. La daronne dit “t’avance”, le daron pense “t’assure”, Moi j’transforme les fissures en lignes d’écriture. Un keum m’a dit “t’es prêt ?”, j’lui ai dit “c’est jamais”, Alors j’fais danser les lettres pour calmer mes marées. Le quartier m’a fait l’homme, la rime m’a fait l’âme, J’veux du vrai dans les yeux et des potes sur la proche. [Outro] Si tu captes mon dél’, t’as capté ma survie, Je retourne la langue pour redresser ma vie. De l’ombre au grand jour, du givre à la lueur, Je fais parler la rue sans l’vendre au meilleur. J’ai pas l’son des palais, mais la foi des trottoirs, Et si demain est noir, j’écris la lumière ce soir. Et quand j’dis “je viens d’la rue”, c’est pas pour m’la raconter, C’est pour donner la force à ceux qu’on a racontés.