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Attention, sujet délicat. Cher lecteur, si tu as moins de 7 ans et même 8 ans, cet article n’est pas pour toi… Bon… Les enfants sont retournés jouer ? On peut le dire ? Saint-Nicolas ne descend pas par la cheminée pour déposer les cadeaux. En fait, Saint-Nicolas n’existe pas. Ou pas vraiment, seulement dans les livres et nos imaginations. Ce sont les parents qui se cachent derrière toute cette histoire. Et les journalistes sont dans le coup. Bam. Cette vérité, vous ne l'entendez pas dans nos journaux... Comment expliquer ce petit arrangement avec la réalité, alors que cela contredit notre déontologie la plus élémentaire? Ce serait dommage de faire perdre la magie que ça représente pour les enfants "Les cadeaux, il y en avait peut-être déjà au pied de la cheminée chez vous ce matin. Le 6 décembre, Saint-Nicolas a pour habitude de gâter les enfants sages et le grand Saint a aussi fait la tournée des écoles…" C’était le lancement du sujet du journal télévisé de 13 heures ce 6 décembre. La présentatrice, Ophélie Fontana s’est bien gardée de rompre le secret. Pourtant, un vendredi, les enfants sont censés être à l’école, non ? "Il y a une possibilité que certains n’y soient pas et regardent la télévision" pense Ophélie, prudente, qui ne veut pas "casser le rêve". "Le rôle est d’informer mais ce serait dommage de faire perdre la magie que ça représente pour les enfants", précise-t-elle. "Je prends les précautions d’usage dans les mots choisis. Je ne dévoile pas les secrets de Saint-Nicolas et je pense que pour l’occasion, ce ‘mensonge’ est de bon ton et que les parents qui regardent la télévision avec leurs enfants comprennent et seront satisfaits qu’on ne vienne pas briser le rêve de leurs enfants". Dans le sujet du jour, tourné dans une école de Marcinelle, la journaliste Sophie Mergen a bien omis de préciser que le grand saint qu’elle a filmé toute la matinée était en fait le mari d’une dame de l’école, que c’était la première fois qu’il le faisait et qu’il était un peu stressé (scoop)… Le reportage ne dit pas non plus que les lunettes de déguisement ont joué des tours au dévoué volontaire : "Après une heure de tournage, on a vu que Saint-Nicolas n’avait pas l’air très bien", raconte Sophie. "Il y avait une correction dans les lunettes, ça lui donnait mal à la tête". Pour d’autres sujets, les difficultés grandissent pour ne rien trahir, comme dans cette séquence (ci-dessous) du 24 novembre, à propos des courses de Saint-Nicolas, où toutes les phrases et les images ont manifestement été bien soupesées, ce qui n’empêchera pas un téléspectateur de nous écrire pour nous signaler qu’il a dû sauter "en urgence" sur sa télécommande : pour lui, les indices étaient encore trop évidents. L’exercice se corse davantage quand il s’agit d’aborder les questions qui font débat. Et par exemple, de discuter de l’opportunité, justement, de mentir aux enfants à propos de Saint-Nicolas. C’était l'un des thèmes du débat de Matin Première ce 5 décembre, à 8h30, une heure où des enfants sont susceptibles d’entendre la radio sur le chemin de l’école, dans la voiture… Beaucoup plus risqué donc que cet article sur un site info qui a tout de même peu de chances d’être lu par les plus jeunes (enfin c’est ce que je suppose, raisonnablement). "C’est sans doute le débat de plus sensible de Matin Première depuis le début de la saison", plaisante (ou plutôt constate) François Heureux, le journaliste animateur. N’ayant aucune envie de provoquer des larmes d’enfants ou des réactions courroucées de parents, il s’est fendu d’un petit avertissement. En substance : "Nous allons parler de Saint-Nicolas entre adultes et donc s’il y a de jeunes oreilles crédules qui écoutent, je vous conseille de les éloigner quelques minutes du poste de radio"… Un avertissement qui a été apprécié par des auditeurs, qui l’ont fait savoir. ►►► Pour réécouter le débat de Matin Première, c'est ici! "On s’était mis d’accord sur le fait que le débat était sensible, qu’il y aurait de jeunes oreilles qui allaient écouter malgré l’avertissement et que donc il fallait faire preuve de retenue dans notre langage", précise encore François, à propos de ce grand moment de connivence collective. "Dans le débat, on a parlé de mensonge, d’escroquerie, on a parlé du mystère qui se brisait… Mais à aucun moment on a dit que c’était les parents. La vérité, on ne l’a jamais dite". Quelques jours auparavant par contre, un interlocuteur est intervenu sans aucune précaution, dans la même émission, de façon imprévue. Ce qui a donné des sueurs froides à certains parents qui écoutaient en direct avec leurs enfants – et qui l’ont eux aussi fait savoir… ►►► Retrouvez d’autres coulisses de notre info sur la page INSIDE de la rédaction De son côté, cette semaine, le JT est allé filmer Saint-Nicolas à l’AfricaMuseum de Tervuren. Il était accompagné non pas de Père Fouettard mais de Saint-Ma Lire la suite sur rtbf.be/info/inside/detail_saint-nicolas-pourquoi-on-ne-vous-dit-pas-la-verite?id=10382631