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16 juillet 1995 Béatrice LE METAYER présente le premier sujet depuis un vignoble du Bordelais : en 1973, il était prévu d'installer une ligne à haute-tension à Siverac. Les villageois étaient contre ; archives INA N/B 1973 : habitants exprimant leur colère contre ce projet et plans du paysage à l'époque. - De nos jours : les lignes sont installées depuis longtemps par l'EDF. M. CORBINEAU, ancien maire de Siverac, propriétaire, explique qu'EDF était trop puissant ; la seule chose que les habitants ont pu obtenir : une modification du tracé et des indemnités modiques. EDF a refusé d'enterrer les lignes car ce n'était pas rentable ! - M. CHAPON, viticulteur, montre les lignes qui passent dans ses vignes, précise leur date de mise en service et énumère les nuisances : le bruit infernal et aussi les lignes à hauteur d'homme, gênantes, qui nécessiteraient le changement des rangs de vignes ! - M. BAILLOT, horticulteur, est gêné par trois lignes à haute tension dans sa propriété : des canalisations d'eau sous pression entraînent l'émergence de geysers qui atteignent les lignes et risquent d'électrocuter le personnel. Il a protesté, mais cela n'a rien donné (sinon toujours de modiques sommes pour l'indemniser). Bref, en vingt ans, pas de progrès sauf qu'EDF a investi dans des recherches pour la mise en souterrain de certaines (seulement) futures lignes. - Béatrice LE METAYER rappelle les dangers de ces installations pour la santé de l'homme (leucémie...) et donne l'adresse d'une association. Archives (INA) N/B : 1972, projet d'installation d'une boyauderie à Moncoutant (Deux-Sèvres). Les habitants, craignant une pollution nouvelle, se mobilisent et s'élèvent contre ce projet ; témoignages d'hostilité. JEAN LORIT, maire de Moncoutant, déclare que la municipalité doit avoir le dernier mot. Banc-titre d'une violente campagne de presse contre cette installation. - Actuellement, plans de l'ex-boyauderie transformée en usine de fabrication de suif. M. DE PUYBAUDET, qui était revenu à Moncoutant lors de sa retraite, explique que la boyauderie a été malgré tout construite, et que les odeurs nauséabondes qu'elle émettait ainsi que la pollution des cours d'eau qu'elle engendrait étaient insupportables. Il a agi avec l'aide du maire et a obligé l'usine à installer des filtres et le raccordement au tout-à-l'égoût. M. Beaumont, le directeur de l'usine (Caillaux) explique la contrainte actuelle qui impose aux entreprises d'installer du matériel dépolluant ; [différents plans] usine intérieur et extérieur, évaporateur-condensateur anti-pollution. Plans des jolis paysages près de Moncoutant. M. BECOT, le maire, explique que cette affaire a été un déclencheur qui a permis la lutte contre la pollution. - Béatrice LE METAYER se trouve dans une barque, sur un cours d'eau du Marais Poitevin, et présente le dernier sujet : depuis trente ans, l'agriculture moderne et le Marché commun privilégient dans cette région la culture des céréales à l'élevage ; il y avait en 1973 65000ha de prairies naturelles contre seulement 15000 actuellement, et ce changement d'orientation a petit à petit modifié l'environnement : à cause de cette agriculture intensive, le Marais Poitevin s'assèche. M. ERRATH, défenseur du Marais Poitevin, explique ce phénomène en détail et déplore le fait que la faune aquatique n'aie plus la possibilité de remonter le courant. M. GRIZEAU, agriculteur, parle du manque d'eau en été et de la mauvaise qualité de cette eau. M. GASTAO rappelle que les touristes, s'ils n'ont plus la possibilité de circuler sur les cours d'eau (pour cause d'assèchement) ne viendront plus, et M. CAQUINEAU, agriculteur, dit que ces mêmes touristes viennent pour voir les prairies et non les cultures de ma. S ! Plans de touristes et de pêcheurs / [différents plans] faune et paysages. Off : les inondations sont de plus en plus violentes. Un céréalier affirme que l'excès d'eau est la pire des choses. M. PRIOUZEAU, de la Chambre d'Agriculture, s'élève contre les inepties des pouvoirs publics qui maintenant veulent alimenter en eau le Marais Poitevin de façon artificielle (par un barrage) alors qu'il serait plus simple de limiter l'agriculture céréalière, propos corroborés par un défenseur du Marais Poitevin qui déclare que le bon sens voudrait qu'on conserve ce qui reste du Marais Poitevin et qu'on le restaure, tout simplement. Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel http://www.ina.fr Abonnez-vous http://www.youtube.com/subscription_c... Abonnez-vous http://www.youtube.com/subscription_c... #INA #Société