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🔴 Budget : Le COQ (LFI) EXPLOSE le gouvernement et son bilan

Aurélien Le Coq, député LFI-NFP du Nord, a défendu ce lundi 17 novembre 2025 à l’Assemblée nationale une motion de rejet préalable sur le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025. Le député du Nord dresse un bilan sans appel du désastre économique et budgétaire de la Macronie. Il dénonce un projet de loi qui constitue un nouveau plan d’austérité déguisé, avec 10 milliards d’euros de coupes budgétaires supplémentaires qui s’ajoutent aux 36,9 milliards déjà imposés en 2025. M. Le Coq rappelle que le gouvernement avait promis une croissance à 1,4%, mais qu’elle s’est effondrée à 0,7%, divisée par deux, pendant que la pauvreté explose avec plus de 10 millions de personnes concernées, soit 350 000 de plus en un an. Le député LFI-NFP démonte l’argument de la dette brandis par le gouvernement comme prétexte à tout. Il révèle que l’exécutif a surestimé le coût de la dette de 2 à 3 milliards d’euros et que la charge réelle de la dette représente aujourd’hui 2% du PIB contre 3% il y a 25 ans. En revanche, les niches fiscales aux grandes entreprises et aux plus riches ont explosé de 40% depuis l’arrivée de Macron, atteignant 137 milliards d’euros, soit plus que les budgets de l’éducation, de la justice et de la défense réunis. Aurélien Le Coq égraine les coupes budgétaires qui frappent tous les secteurs : 800 millions en moins pour le travail et l’emploi au moment où le chômage repart à la hausse, 255 millions de moins pour l’agriculture alors que les taux de suicide explosent chez les agriculteurs, 168 millions en moins pour l’enseignement scolaire, 100 millions de moins pour la justice, et surtout 1,6 milliard d’euros annulés sur France 2030 alors que 108 usines ont fermé cette année. Il interpelle solennellement la ministre sur le sort des 850 millions d’euros destinés à la décarbonation d’ArcelorMittal Dunkerque, qui met en péril 3 200 emplois directs et 15 000 emplois indirects, soit une famille sur cinq dans le Dunkerquois. Face à une éventuelle délocalisation, le député du Nord défend la nationalisation du site. Il dénonce également le chantage immonde organisé par le gouvernement sur l’hébergement d’urgence, qui maintient seulement 203 000 places alors que plus de 350 000 personnes sont sans domicile fixe et que 4 000 enfants dorment à la rue. Il rappelle que depuis l’arrivée de la Macronie au pouvoir, 4 352 personnes sont mortes dans la rue. M. Le Coq conclut en accusant le gouvernement d’autoritarisme institutionnel, multipliant les 47.1 et envisageant un 49.3 pour empêcher le Parlement de travailler et imposer ses coupes budgétaires contre la volonté de la représentation nationale et des Français.