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Soutenance de Thèse à (ED-SJPA): Sri COOVI est désormais docteure en Droit Public

Brillante Soutenance de Thèse à l' École Doctorale des Sciences Juridique, Politique et Administrative (ED-SJPA) de l'Université d' Abomey-Calavi (UAC) : Sri Amor Messo COOVI expose la protection juridique de l'individu en droit international africain. Sri COOVI est désormais docteure en Droit Public. Elle a soutenu sa Thèse de doctorat par visioconférence le vendredi 29 octobre 2021, dans la salle des Actes, salle Professeur Théodore HOLO de l'Ecole Doctorale des Sciences juridique, politique et administrative (ED-SJPA) de la Faculté de Droit et Science Politique (FADESP) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC). Après expressions de leur satisfécit pour la Thèse ainsi que la soutenance, le jury a émis le souhait de la voir embrasser la carrière universitaire. Le jury n'a manqué de la féliciter, de l'encourager et de l' exhorter à poursuivre dans le domaine de la recherche. « La protection juridique de l'individu en droit international africain ». Tel est le thème défendu par la candidate Sri COOVI, devant un jury international. Le jury est composé de Professeurs de rang magistral à savoir: le Professeur Titulaire Oumarou NARET de Niamey (Niger), siégeant en tant que Président du Jury. La Professeure Agrégée Delphine ADOUKI EMMANUEL de Brazzaville ( Congo), siégeant en qualité de Premier rapporteur de la Thèse. La Professeure Agrégée Pélagie THÉOUA N'DRI de Bouaké (Côte d'Ivoire), siégeant en tant que deuxième rapporteur de la Thèse. Le Professeur Agrégé Césaire KPÉNONHOUN de l'École Nationale d'administration (ENA) du Bénin, siégeant en tant que troisième rapporteur de la Thèse. Le Professeur Arsène-Joël ADELOUI de la Faculté de Droit et Science Politique de l'Université d'Abomey Calavi, le Directeur de la Thèse soutenue. La question au cœur de la Thèse est de savoir si la protection juridique de l'individu en Droit International Africain est réelle. L'impétrante a mis en relief les mécanismes mis à la porté de l'individu en Afrique pour garantir ses droits aussi bien en période de paix qu'en période de guerre. En effet, le document de 628 pages présenté par la candidate rend compte de l'effectivité relative de la protection juridique de l'individu en Afrique. L'impétrante souligne que la question de la protection juridique de l'individu en droit international africain, n'est pas une étude simplifiée en raison des querelles doctrinales portant sur l'existence même du droit international africain. Elle a, par ailleurs, souligné la pluralité des branches que revêt la protection juridique de l'individu en Droit International Africain. En conséquence, elle a opté pour une méthodologie analytique, interprétative, empirique et comparative. Ces outils méthodologiques sont portés vers le Droit International Africain des Droits Humains (DIADH), le Droit International Africain Humanitaire (DIAH) et le Droit International Africain Pénal (DIAP), afin de dégager les forces et limites des mécanismes offerts par chacune de ces branches en ce qui concerne la protection de l'individu en Afrique. L'impétrante n'a pas manqué de se pencher sur les obstacles à la protection de l'individu en Afrique. À ce sujet, elle relève notamment les épineuses questions de démocratisation, de développement, de terrorisme et de cybercriminalité auxquelles l'Afrique fait face. Il ressort de la démonstration de Sri COOVI, qu'il existe en Afrique, des normes et institutions à même de contribuer au renforcement de la protection juridique de l'individu mais qu'il reste beaucoup à faire quant à l'efficacité de celles-ci. Le jury était convaincu par l'exposé que fait Sri COOVI sur cette thématique, qu'il a jugé d'actualitée et pertinente. Les membres du jury ont exprimé unanimement à l'impétrante toute leur satisfaction pour le travail abattu en la félicitant. L'impétrante accède ainsi au bout de la soutenance au grade de Docteure en Droit Public avec mérite et sous ovation du jury et du public. "Un honneur pour elle", nous a-t-elle fait entendre. Elle nous fit observer sa gratitude à Dieu, au jury, à tous les Professeurs qui l'ont soutenu et accompagné ainsi qu'à tous les enseignants qui l'ont formé depuis l'école maternelle. Marius ASSOGBA