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Les échanges entre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et le député Daniel Aselo, membre influent de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ont captivé l’attention lors d’une récente session parlementaire. Le débat s’est enflammé autour de questions de responsabilité et de transparence au sein du parti présidentiel, sur fond de motion de défiance contre le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro. L’honorable député Daniel Aselo, également secrétaire général adjoint de l’UDPS, a ouvertement critiqué Vital Kamerhe pour ce qu’il a qualifié d’"attitude négligente et méprisante" envers les députés de son parti. Lors de son intervention, Aselo a rappelé que l’UDPS n’avait jamais tenu de réunion officielle visant à décider du départ d’un ministre ou du gouvernement. Il a souligné que toute décision dans ce sens devrait refléter une démarche collective et concertée au sein du parti présidentiel : "Je suis SG/adjoint de l’UDPS, nous n’avons jamais tenu une réunion pour le départ d’un ministre ou du gouvernement de ma République. Il ne s’agit pas de nous." Cette déclaration faisait référence à une motion de défiance déposée contre le ministre Alexis Gisaro, une initiative qu’Aselo semble attribuer à des individus agissant en leur propre nom, et non au parti. En réponse, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, n’a pas mâché ses mots. Il a tenu à clarifier sa position tout en remettant en question l’intégrité des membres impliqués dans la motion : "Il semble qu'il y a un groupe de députés de l'UDPS qui sont allés déposer une motion de défiance contre le Gouvernement. Et on va juger, qu'ils déposent, c'est leur droit." Kamerhe a ensuite insisté sur la nécessité de transparence, affirmant qu’il allait publier les noms des députés concernés pour éviter d’être tenu responsable d’actions qu’il n’a pas initiées. Une pique directe à Aselo et à ses collègues : "C’est le parti présidentiel, ils savent ce qu’ils font. Je vais vous lire leurs noms, c'est la transparence totale ici. Il ne faudrait pas que vous puissiez faire quelque chose, et me faire porter le chapeau." Cet échange houleux entre les deux figures politiques met en lumière les divisions internes au sein de l’UDPS, particulièrement autour des initiatives parlementaires et des relations avec le gouvernement. Vital Kamerhe, ancien allié clé du président Félix Tshisekedi et chef de l’Assemblée nationale, semble vouloir éviter de porter le poids des décisions contestées au sein du parti. De son côté, Daniel Aselo, en tant que cadre de l’UDPS, tente de recentrer la ligne de son parti tout en dénonçant ce qu’il perçoit comme une gestion partiale des affaires parlementaires par Kamerhe. La motion de défiance contre Alexis Gisaro a cristallisé ces tensions. Ce dernier, ministre des Infrastructures et proche allié de Kamerhe, est accusé par certains députés de mauvaise gestion. Cette initiative a cependant divisé les parlementaires, certains y voyant une attaque contre un membre du gouvernement soutenu par Kamerhe, tandis que d’autres dénoncent un manque de concertation au sein de l’UDPS. #rdc #actualités #felixtshisekedi #kinshasa #afrique #udps