Verlies - Les Canettes De Rien скачать в хорошем качестве

Verlies - Les Canettes De Rien

Verlies - Les Canettes De Rien is an extract from an upcoming piece of work that I had planned for years, and never managed to get onto it. This piece of work, named "Les Champs De Bile Noire" will be mostly an experimental compilation of songs filled with Ideas, melodies and things that come through my mind but that are not to be released under an album. I'll probably upload songs when they come, and if I get enough material, I'll regroup them on bandcamp. This song was initially recorded years ago, but never got the guts to finish and release it. Now, I'll try to keep up on that. See where it leads. The artwork is a photograph made by Léo Girard:   / blssfck   Lyrics: Les Canettes De Rien Vidées, Ne plus censées reluire D'un d'ces glorieux passé, Elles poussent les morts à rire... Seul étranger, je ne me doute de rien... Seul, affublé, d'une fiole vide dans les mains... Pourtour moisi, Les doigts collés au verre, Les ongles salis par la cornée D'un œil qui traîne par terre Éteint est mon regard... Éteint est mon sourire... Au loin, je vois un phare, Mais j'laisse mon corps moisir... Seul étranger, je ne me doute de rien... Seul, fatigué, j'efface mes lendemains... Là, regarde au loin, il reste un peu d'dédain A donner, à montrer, à souffler à ratisser plus large pour se faire enculer Il me faut un peu de cet air froid, qui ravive la flemme d'un connard endormi et dès qu'il ne boit pas redevient blême. Je vois sur la route qu'il reste des bleuets, ils cherchent sans doute à tous nous serrer Dans les champs les plus sombres ou pousse la bile noire, Qui s'amasse tout autour de nos glaires de bâtards endurcis par la vie et les petits combats On s'amuse dans ce monde à racler l'Agora, pour s'faire voir et durcir nos organes génitaux Pour qu'on attrape l'envie d'sortir du caniveau Ah que j'aime le silence de la nuit dans la ville, quand tout le monde est en transe dans ces corps de débiles Je m'en fait un petit pour perdre la raison, je m'en descend une grande pour pisser par mon fion « Il est temps de choisir qui tu veux devenir. » Devenir, non vraiment, là, je préfère m'enfuir Et choisir d'oublier pour un temps ou pour deux que la seule vérité c'est d'se crever les yeux Appuyer bien fort de ses doigts sur la lame, faire juter l'hémo-sperme et la mouille de nos dames, Chercher un peu plus loin où se trouve la gâchette, arrêter d'réfléchir, arrêter toute cette fête. Dans mon p'tit contenant, je vois une vie qui n'vaut rien. Dans mon p'tit coin d'ruelle, je vois une ville qui n'vaut rien. Dans mon petit coin de terre, je vois vos vies qui n'valent rien. Il me reste une canette avant d'sombrer dans l'mien.