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La résilience du vivant ou comment construire sur ses faiblesses pour co-exister dans l'anthropocène

Découvrez la séance inaugurale du cours public de l'Ecole urbaine de Lyon, "LA RÉSILIENCE DU VIVANT, OU COMMENT CONSTRUIRE SUR SES FAIBLESSES POUR CO-EXISTER DANS L'ANTHROPOCÈNE", donnée par Olivier Hamant, le jeudi 30 janvier 2020, dans le cadre de la semaine "A l'Ecole de l'Anthropocène". La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum. Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ? Intervenant : Olivier HAMANT, biologiste chercheur au laboratoire de reproduction et développement des plantes (École Normale Supérieure de Lyon).