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Races humaines - 1 - ST

La notion de race humaine fut employée pour établir des classifications internes à l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du XXe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d'une même population qu'entre groupes différents. (Wikipédia) À savoir que la génétique de certaines populations noires d'Afrique de l'Est est plus proche de celle de populations non-africaines que de toute autre population africaine (Céline Bon, paléogénéticienne au Muséum national d'histoire naturelle - 2021). Larousse ► http://www.larousse.fr/dictionnaires/... Wikipédia (races humaines) ► http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_hum... Wikipédia (généralités) ► http://fr.wikipedia.org/wiki/Race DARWIN ET RACISME L'évolution par la sélection naturelle est une explication du vivant, pas une proposition de doctrine politique ou sociale! Lorsque Darwin parle de "races civilisées", il fait référence à des cultures d'Europe. Darwin confondait les races culturelles et les races biologiques. A cette époque, il était courant pour les Européens de penser que les Africains étaient une sous-espèce moins "développée". Darwin faisait la même erreur que tout le monde. Certains fondamentalistes religieux affirment qu’Hitler, Staline ou les esclavagistes ne faisaient qu’appliquer le Darwinisme. Si Hitler prétendait bien le faire, il ne faisait qu'invoquer une science de laquelle il n'avait rien compris pour justifier ses actes. C'est d'ailleurs la science de l'évolution moderne qui discrédite et réfute la notion de race pour l'homme. En outre, Pierre Kropotkine explique en 1902 l'entraide au sein des espèces: sans nier la théorie de l’évolution de Darwin, il précise que les espèces les mieux adaptées ne sont pas nécessairement les plus agressives, mais peuvent être les plus sociales et solidaires. Il fournit des exemples empiriques du règne animal, ainsi que d’autres puisés dans des sociétés humaines, celles qu’il appelle les "Sauvages", les "Barbares", les villes médiévales, ainsi que dans la société de son époque. Kropotkine ne nie pas non plus l’existence de compétition, mais pense que la compétition est loin de constituer le seul facteur de l'évolution, et que l’évolution progressiste est plutôt due à la socialisation et à l’entraide mutuelle. Le primatologue néerlando-américain Frans de Waal, qui a étudié au début du XXIe siècle le sentiment d'empathie chez les animaux, en déduit que le darwinisme social "est une interprétation abusive: oui, la compétition est importante dans la nature mais, on l'a vu, il n'y a pas que cela. (...) Nous sommes aussi programmés pour être empathiques, pour être en résonance avec les émotions des autres." Et comme le dit Richard Dawkins, biologiste et figure de proue de l'évolutionnisme et de l’athéisme: "J'ai souvent dit que je suis un darwinien passionné quand il s'agit d'expliquer pourquoi nous existons... mais vivre nos vies d'une manière darwinienne, bâtir une société darwinienne, ferait une société très désagréable à vivre, une sorte de société "thatcherienne". Une bonne raison pour apprendre l'évolution darwinienne est une leçon de choses sur comment ne pas organiser nos valeurs et notre vie sociale."