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Le pansori, art narratif chanté coréen né au XVIIIᵉ siècle, puise ses racines dans la tradition orale et les rituels chamaniques du sud de la péninsule. D’abord spectacle populaire joué par des conteurs itinérants accompagnés d’un tambour (gosu), il séduit peu à peu les élites et devient au XIXᵉ siècle un art majeur, à la croisée du théâtre, du chant et de la littérature. Interprété par un seul chanteur (sorikkun), le pansori mêle trois dimensions : le chant (chang), la narration (aniri) et la gestuelle (neoreumsae). Cinq grandes épopées, appelées madang, composent son répertoire : • Chunhyangga : amour et fidélité. • Simcheongga : piété filiale et sacrifice. • Heungboga : bonté, fraternité, justice. • Sugungga : ruse et satire du pouvoir. • Jeokbyeokga : bravoure et loyauté. L’âge d’or du pansori se situe au XIXᵉ siècle, avant son déclin au début du XXᵉ face à l’influence du théâtre occidental (changgeuk). Relancé dans les années 1960 grâce aux politiques de sauvegarde du patrimoine, il inspire aujourd’hui de nombreuses créations modernes, comme celles de Lee Ja-ram, qui mêlent influences contemporaines et tradition coréenne. À la fois récit épique, performance vocale et miroir de l’âme coréenne, le pansori reste l’un des arts vivants les plus emblématiques de la Corée.