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Pâturage en andain

Des chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Lacombe, en Alberta, s’emploient depuis quelques années à prolonger la saison de pâturage des bovins de boucherie pendant tout l’hiver en utilisant un système de gestion de la nourriture appelé pâturage en andain. Les avantages économiques de ce système par rapport aux systèmes d’alimentation d’hiver traditionnels sont considérables. Il réduit les coûts en main-d’œuvre, en carburant, en nourriture et en manutention du fumier pendant l’hiver – des coûts qui sont considérables pour l’élevage de bovins de boucherie. Apprenez-en plus sur le pâturage en andain en regardant la vidéo. Pour une version accessible, veuillez visiter : http://www.agr.gc.ca/fra?id=142325656... Suivez-nous sur nos autres plateformes pour les dernières mises à jour d'Agriculture et Agroalimentaire Canada! -Site Web: http://www.agr.gc.ca/fra/home/?id=139... -Facebook: @ AgricultureCanadienne https://www.facebook.com/AgricultureC... -Twitter: @AAC_Canada   / aac_canada   ------------------------------------ Transcription vidéo complète: Narrateur : Un boeuf, ça mange beaucoup. L'été, lorsque le fourrage est abondant, il est relativement facile de nourrir un troupeau. Mais nourrir un troupeau durant l'hiver peut s'avérer très dispendieux. Les chercheurs du Centre de recherche de Lacombe, en Alberta, examinent des moyens d'aider les producteurs de bœuf à réduire les coûts d'alimentation tout en continuant de répondre aux besoins nutritionnels du troupeau. Vern Baron est l'un de ces chercheurs. Il examine une nouvelle pratique appelée « pâturage en andain » qui pourrait s'avérer très avantageuse pour les éleveurs de bovins. Vern Baron : Le pâturage en andain consiste à produire des cultures durant les mois d'été et à les couper en septembre. Les cultures fauchées restent sur le sol durant l'hiver et les bovins les mangent même sous la neige, chaque hiver de novembre à mars environ. Narrateur : Le pâturage en andain c'est un peut comme servir aux bovins des repas congelés. Et ça ne les dérange pas de manger à l'éxterieur car les bovins passent généralement l'hiver dans le froid.En plus d'être pratique, cette méthode offre des avantages quantifiables pour les producteurs. Cletus Sehn : Le pâturage en andain nous permet de prolonger la saison de pâturage et de réduire des coûts. Nous n'avons plus à faucher le pâturage pour le transporter aux bovins. À la place, nous amenons les bovins à la nourriture. Nous n'avons pas à utiliser de la machinerie dispendieuse et à l'alimenter en diése au fil du temps, les coûts de ces intrants sont faramineux. Les bovins se trouvant dans l'enclos n'arrêteront pas de manger et nous devrons gérer le fumier. Le fait d'amener les bovins au pâturage élimine les coûts de gestion du fumier. En fait, nous réalisons des économies et en plus les éléments nutritifs retournent à la terre. Narrateur : Les chercheurs examinent maintenant des moyens d'améliorer le rendement des cultures mise en andain ce qui constitue un autre avantage pour les producteurs. Vern Baron : En améliorant le rendement des cultures que nous utilisons pour l'alimentation hivernale, nous réduisons la superficie de terre utilisée d'environ 50 % par rapport aux méthodes traditionnelles. Les producteurs peuvent ainsi utiliser l'espace additionnel pour produire d'autres cultures ce qui peut créer des liquidités pour l'entreprise. Entre 35 % et 50 % des producteurs ont adopté la méthode de pâturage en andain. Il s'agit donc d'une nouvelle pratique très efficace que les producteurs peuvent utiliser. Nous travaillons maintenant avec des phytogénéticiens pour développer des variétés et espèces qui sont mieux adapteés pour conserver leurs qualités durant l'hiver. Narrateur : Pour les éleveurs canadiens de bovins notre science est efficiente et économique.