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Imaginez un village niché dans les collines du Sud-Kivu, un lieu où la terre scintille d’or. Ce village, Karhembo, vient d’être repris par les Wazalendo, dirigés par Mike Foka, ce 5 avril 2025. Autrefois sous la coupe d’un ennemi redoutable, ce trésor stratégique est désormais entre les mains de résistants congolais. Cette victoire n’est pas qu’un fait militaire : elle porte une signification profonde pour la guerre qui ravage l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle interroge sur l’avenir des richesses du pays et sur ce que cette reconquête pourrait changer pour ses habitants. Karhembo, dans le territoire de Walungu, n’est pas un simple point géographique. Ses mines d’or et de cassitérite en font une cible convoitée, un symbole des luttes pour les minerais qui alimentent les conflits dans la région. Longtemps disputé, ce village a vu son destin basculer grâce à une offensive fulgurante des Wazalendo. Menés par Mike Foka, ces combattants ont défié les forces du RDF rwandais, du M23 et de l’AFC. Leur succès marque une étape clé dans la résistance congolaise face à ceux qui pillent ses ressources depuis des décennies. Les Wazalendo ne sont pas une armée classique. Ce sont des citoyens ordinaires – agriculteurs, commerçants, jeunes – armés par la nécessité de protéger leurs terres. Aux côtés des FARDC, l’armée régulière, ils incarnent une détermination farouche, née des pillages et des exodes forcés. Mike Foka, leur chef dans cette opération, est devenu une figure inspirante. Ce samedi, leurs attaques coordonnées ont surpris l’ennemi, infligeant des pertes importantes. Les blessés abandonnés par leurs alliés ont été capturés, puis remis aux FARDC dans un respect notable des conventions internationales. Cette victoire dépasse le symbole. Karhembo représente une chance de reprendre le contrôle des ressources qui financent les guerres dans la région. Sous domination ennemie, ses minerais enrichissaient des poches étrangères. Désormais, cette reconquête offre un espoir : que ces richesses profitent enfin au peuple congolais. Félix Tshisekedi, le président, insiste sur cette souveraineté. Mais des questions persistent : les Wazalendo pourront-ils tenir face à une contre-attaque ? Le M23 et ses soutiens n’ont pas disparu, et les défis logistiques des FARDC restent criants. L’exploit des Wazalendo à Karhembo soulève aussi des débats. Leur succès repose-t-il sur leur connaissance du terrain ou sur les failles de l’adversaire ? Cette bataille met en lumière une réalité : tant que les minerais attireront les convoitises, la paix demeurera fragile. Les combats ont laissé des traces – maisons détruites, vies bouleversées – et la menace d’une riposte plane. Pourtant, sur les réseaux, l’enthousiasme domine : "Karhembo est à nous !" clament les Congolais, voyant en Mike Foka un héros de la résistance. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. En choisissant de livrer les blessés aux FARDC plutôt que de céder à la vengeance, les Wazalendo affirment une légitimité morale. Ce geste, rare dans ce conflit, montre qu’ils veulent être perçus comme des défenseurs, pas des barbares. Cette victoire est une lueur dans l’obscurité de l’est de la RDC, mais elle reste précaire. Le vrai défi commence maintenant : transformer ce succès en un avenir durable pour Karhembo et ses habitants, dans un pays où chaque gramme d’or est un enjeu de vie ou de mort. #Wazalendo, #MikeFoka, #Karhembo, #RDCongo, #MinesDor