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FARDC et Wazalendo sont aux portes de Bukavu, et l'emprise du Rwanda s'effrite rapidement

À Bukavu, le vent tourne. Les forces armées congolaises (FARDC) et les combattants Wazalendo sont désormais aux portes de la ville, déterminés à repousser l'influence rwandaise qui gangrène l'est du Congo depuis des décennies. Ce n’est plus une guérilla en périphérie : c’est une guerre ouverte, dans les rues, dans les esprits, et surtout dans l’équilibre géopolitique de la région. Le Rwanda de Paul Kagame, longtemps protégé par une image façonnée à l’international, vacille sous les coups d’une résistance bien plus tenace que prévu. Les Wazalendo, épaulés par les FARDC, ne livrent pas une bataille isolée. Ils veulent libérer une ville stratégique, mais aussi briser l’épine dorsale d’un réseau de domination militaire, politique et économique mis en place par Kigali. À Nyangezi, à 25 kilomètres de Bukavu, ils ont déjà infligé un revers cuisant aux Forces de défense rwandaises (FDR), ouvrant un passage qui menace directement les plans de Kagame. Cette avancée pourrait transformer la carte de la région, si elle est consolidée. Mais le Rwanda ne renonce pas facilement. Les RDF sont aguerries, bien financées, et rodées aux manœuvres d’évitement. Pourtant, elles reculent. À Uvira, elles ont été stoppées par les forces de Yakutumba. À Bukavu, elles perdent du terrain. Et cela change tout : chaque recul affaiblit le mythe d’un Rwanda maître du jeu, chaque victoire des FARDC et des Wazalendo renforce l’idée que le Congo peut enfin reprendre la main sur son destin. L’importance de cette bataille dépasse largement Bukavu. Elle s’inscrit dans une guerre froide régionale vieille de près de trente ans, où le Rwanda s’est enrichi sur le chaos congolais : minerais, or, contrôle des routes commerciales. Kagame a longtemps prospéré dans l’ombre, pendant que le Congo s’effondrait sous les coups des rebellions téléguidées. Mais cette fois, les choses changent. Une nouvelle génération de résistants patriotes se lève, bien décidée à ne plus être l’arrière-cour d’un empire prédateur. Kagame perd plus qu’une ville : il perd le contrôle du récit. Il ne peut plus se cacher derrière le masque du réformateur. Bukavu expose ses manigances et révèle un peuple congolais prêt à se battre pour sa souveraineté. Les Wazalendo ne sont pas parfaits, et les FARDC ont leurs failles, mais ensemble, ils affrontent un ennemi soutenu par des intérêts puissants. Ce combat est aussi symbolique qu’il est militaire : il marque peut-être la fin d’une ère. Le destin du Congo ne se joue pas qu’avec des armes, mais avec la volonté de réécrire l’histoire. Et cette histoire ne doit plus être dictée depuis Kigali. Si Bukavu tombe du côté congolais, ce ne sera pas seulement une victoire militaire. Ce sera le début d’un soulèvement narratif, politique et populaire contre l’impunité de Kagame. Une page se tourne – et ceux qui l’écrivent sont enfin les véritables enfants du sol congolais. #Bukavu, #Wazalendo, #FARDC, #RwandaOut, #LiberationCongo