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Le retour de Joseph Kabila, via les zones occupées par les RDF de Kagame, suscite une inquiétude majeure en République Démocratique du Congo. Ce geste, révélé par Jeune Afrique, pourrait être interprété comme une déclaration de guerre contre le pouvoir en place à Kinshasa. En choisissant de revenir par l’est du pays, là où le M23 et les RDF ont une présence militaire active, Kabila envoie un signal politique fort — et dangereux — dans un contexte où la souveraineté congolaise est déjà fragilisée. Cette manœuvre rappelle les soupçons de longue date sur une entente tacite entre Kabila et Kagame, deux figures perçues par une grande partie de l’opinion publique congolaise comme complices dans la déstabilisation chronique de l’est du pays. Le contrôle de ces zones riches en minerais est stratégique, et un retour par ces territoires montre une volonté de peser dans le jeu géopolitique congolais sans passer par la voie institutionnelle. Pour Félix Tshisekedi, cela représente un défi frontal, presque une provocation. L’inquiétude est d’autant plus grande que ce retour semble s’inscrire dans un plan plus large : celui d’une balkanisation de la RDC. En installant Kabila dans une région tenue par des groupes rebelles soutenus par le Rwanda, certains observateurs y voient une tentative de créer une entité autonome à l’est, où les intérêts de Kigali seraient garantis. Cette stratégie insidieuse, si elle se confirmait, porterait un coup fatal à l’unité du pays et à toute tentative de paix durable. Le gouvernement de Tshisekedi est donc placé devant un choix crucial : tolérer cette offensive politico-militaire voilée ou y répondre avec fermeté. Pour beaucoup, il ne s’agit pas simplement d’un débat politique, mais d’un enjeu de sécurité nationale. Refuser de condamner clairement ce scénario reviendrait à céder du terrain aux forces qui œuvrent depuis des années à affaiblir l'État congolais de l’intérieur comme de l’extérieur. Les Congolais attendent des actes, pas seulement des discours. Le contexte international n’aide pas. Malgré les rapports accablants des Nations Unies sur la présence de troupes rwandaises aux côtés du M23, de nombreuses puissances étrangères restent silencieuses. Ce silence diplomatique alimente un sentiment d’abandon chez les populations congolaises. Pendant ce temps, les victimes continuent de s’accumuler, les déplacements se multiplient, et l’est du Congo s’enfonce un peu plus dans le chaos. Dans cette crise, la figure des Wazalendo, ces groupes d’autodéfense populaires, prend une importance croissante. Eux aussi s’interrogent : qui sont les vrais ennemis ? Qui sont les alliés sincères ? Si le retour de Kabila s'accompagne du soutien du M23 et de figures comme Corneille Nangaa, alors le message est clair : c’est une guerre d’occupation politique maquillée en manœuvre de réconciliation. Tshisekedi devra trancher, et vite. Car dans l’ombre des collines de l’est, c’est l’âme du Congo qui est en jeu. #CriseRDC, #KabilaRetour, #RDFKagame, #Tshisekedi, #StopBalkanisation