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Goma, RDC - 12 Avril 2025 – La ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, vit ce samedi 12 avril 2025 sous une tension palpable, bien que le centre-ville puisse connaître un calme relatif comparé aux zones périphériques. La situation sécuritaire demeure la préoccupation majeure, intrinsèquement liée à la crise humanitaire qui s'aggrave. Les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les volontaires patriotes (parfois appelés Wazalendo) et les forces de la SADC (SAMIDRC), et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, continuent de marquer l'actualité dans les territoires environnants Goma, notamment à Masisi, Rutshuru et Nyiragongo. Bien qu'il n'y ait pas eu de rapports immédiats d'affrontements majeurs aux portes mêmes de Goma ce samedi matin, la ligne de front reste proche, particulièrement vers l'ouest (Sake) et le nord. La population vit dans la crainte d'une éventuelle avancée rebelle ou de bombardements sporadiques qui ont, par le passé, touché des zones peuplées, y compris des camps de déplacés. La présence militaire est visible, avec des patrouilles des FARDC et des forces internationales cherchant à sécuriser la ville et ses axes stratégiques. La circulation sur certaines routes sortant de Goma, notamment vers Sake et le Masisi, reste potentiellement dangereuse et limitée, affectant les échanges commerciaux et les déplacements humanitaires. Crise Humanitaire Aiguë La conséquence la plus directe de cette instabilité sécuritaire est la situation humanitaire désastreuse. Goma et ses environs immédiats (comme les sites de déplacés de Bulengo, Lushagala, Kanyaruchinya, etc.) abritent des centaines de milliers de personnes déplacées internes (PDI). Ce samedi, les conditions de vie dans ces camps restent extrêmement précaires : Surpopulation : Les sites sont surchargés, dépassant largement leur capacité d'accueil initiale. Manque de ressources : L'accès à l'eau potable, à la nourriture, aux soins de santé et à des abris décents est un défi quotidien pour la majorité des déplacés. Risques sanitaires : La promiscuité et le manque d'hygiène favorisent la propagation de maladies, notamment le choléra. Sécurité : Les PDI, en particulier les femmes et les enfants, sont vulnérables aux violences et à l'exploitation à l'intérieur et autour des camps. Les organisations humanitaires nationales et internationales poursuivent leurs efforts pour fournir une assistance vitale, mais l'ampleur des besoins dépasse souvent les ressources disponibles et l'accès sécurisé est parfois entravé. Vie Quotidienne à Goma Malgré ce contexte difficile, la vie tente de suivre son cours dans le centre de Goma. Les marchés sont généralement ouverts ce samedi, bien que l'inflation et les difficultés d'approvisionnement dues à l'insécurité sur les routes pèsent sur le pouvoir d'achat des habitants. Les écoles fonctionnent, mais l'avenir reste incertain pour beaucoup de jeunes, affectés directement ou indirectement par le conflit. La population de Goma fait preuve d'une résilience remarquable, mais l'anxiété est omniprésente. Les conversations tournent souvent autour des dernières nouvelles du front, de la situation économique et de l'espoir d'un retour à la paix durable.