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Les Chemins de la philosophie Émission diffusée sur France Culture le 30.05.2017. Par Adèle Van Reeth. En quoi l'oubli de l'Être, la négligence du mystère originaire face à la question de l'Être, que les Grecs avaient si bien expérimenté, rejaillit-elle sur l'idée que l'on se fait d'un homme ? Bruno Pinchard nous éclaire. Pourquoi, selon Heidegger, la métaphysique, d'Aristote à Kant en passant par Descartes, est-elle responsable d'une conception erronée de l'être humain ? Bruno Pinchard nous éclaire aujourd'hui sur la manière dont Heidegger cherche à établir la "dignité" de l'homme, et comment sa redéfinition de l'homme dans la Lettre sur l'humanisme est une forme de nihilisme. Textes : Martin Heidegger, Être et temps, (1927), chapitre 1, § 1, trad. Emmanuel Martineau (1985), édition hors commerce. Martin Heidegger, Lettre sur l'humanisme (1947), trad. Roger Munier, pp.78-79. "Tout humanisme se fonde sur une métaphysique ou s’en fait lui-même le fondement. […] Le premier humanisme, j’entends celui de Rome, et les genres d’humanisme qui depuis se sont succédé jusqu’à l’heure présente, présupposent tous l’« essence » la plus universelle de l’homme comme évidente. L’homme est considéré comme animal rationnel. Une telle détermination essentielle de l’homme n’est pas fausse, mais elle est conditionnée par la métaphysique. […] La métaphysique ne pose pas la question portant sur la vérité de l’Être lui-même. C’est pourquoi elle ne se demande jamais non plus en quelle manière l’essence de l’homme appartient à la vérité de l’Être. L’Être attend toujours que l’homme se le remémore comme digne d’être pensé. […] En outre, et avant toute autre chose, reste à se demander si l’essence de l’homme, d’un point de vue originel et qui décide par avance de tout, repose dans la dimension de l’animalité. D’une façon générale, sommes-nous sur la bonne voie pour découvrir l’essence de l’homme, lorsque nous définissons l’homme, et aussi longtemps que nous le définissons, comme un vivant parmi d’autres, en l’opposant aux plantes, à l’animal, à Dieu ? Mais on doit bien comprendre que par là, l’homme se trouve repoussé définitivement dans le domaine essentiel de l’animalité, même si loin de l’identifier à l’animal, on lui accorde une différence spécifique. […] Par là, l’essence de l’homme est appréciée trop pauvrement. Se tenir dans l’éclaircie de l’Être, c’est ce que j’appelle l’ek-sistence de l’homme. Seul l’homme a en propre cette manière d’être." Archives : Retour au pays, d'Hölderlin (1801), lu par Heidegger George Steiner, RST (Radio Télévision Suisse) 27/11/1998, interview par Guillaume Chennevière. Extraits musicaux : Rag’n’Bone Man – Human, 2017 Pulses, Comp Steve reich Interprétation Ensemble Modern Steve Reich, Music for 18 musicians: Pulses Interprétation Ensemble Signal Colette Magny, L'exil Intervenant : Bruno Pinchard : professeur à l'Université Jean Moulin Lyon III, chaire de philosophie de la Renaissance et de l'Age classique, président de la Société Dantesque de France Bibliographie : Heidegger et la question de l'humanisme : faits, concepts, débats, PUF, 2005.