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Prédication de James Woody au temple d'Auteuil (Paris) dimanche 28 décembre 2025 https://espritdeliberte.leswoody.net/... Chers frères et sœurs, Il est frappant de constater que l’imaginaire populaire autour de Noël est tout au bonheur, au plaisir, à la joie. Noël, une fête pour la joie. Cela n’est pas étranger à ce que nous disent les textes bibliques, notamment l’évangile de Luc qui parle d’une grande joie pour tout le peuple. Mais l’évangéliste Matthieu n’a pas une vision myope de la scène de Noël. Il voit au loin ce qui se trame pendant que le monde entier se réjouit tout à son pur bonheur. Aussitôt les mages partis, un ange de Dieu avertit Joseph que l’époque est menaçante et qu’il ne doit pas rester là. Il faut partir, se réfugier en Égypte, en attendant des temps meilleurs. Sa manière de nous présenter la suite de Noël nous donne l’occasion d’apprendre trois choses essentielles dans la vie. Regarder le mal en face La première chose que nous enseigne ce passage biblique, c’est que le bonheur a l’état pur n’existe pas, du moins pas encore. Le sommet de la joie, selon la théologie chrétienne, ne supprime pas la possibilité du malheur. Dans son coin, non seulement Hérode fomente un crime de masse, mais c’est en raison même de la naissance de Jésus que ce massacre est organisé. Hérode est la figure même de l’anti-christ, ou de l’antéchrist pour reprendre un vocabulaire connu. Hérode incarne le fait qu’il peut y avoir de l’hostilité au bien et, en l’occurrence, au bien absolu. Notons bien que la naissance de Jésus n’enlève rien à personne. La vérité est que Jésus n’a aucune envie de prendre le trône d’Hérode. Mais Hérode craint pour son pouvoir. Alors il va faire comme Salomon avait fait pour affermir sa couronne : il va procéder à l’élimination de tous les rivaux possibles. Les mages ont dit de Jésus qu’il était le roi des Juifs. Alors Hérode décide d’éliminer tous les enfants de son âge pour être certain de ne pas avoir de rival qui contesterait sa position dominante. L’évangéliste Matthieu dessine un contraste saisissant entre Jésus qui donnera sa vie pour que les gens existent et Hérode, qui prendra la vie des gens pour exister. Hérode est bien un anti-christ. Il est l’inverse de l’espérance de Dieu dans l’histoire humaine. L’évangéliste ne dit pas que le massacre des enfants de Bethléem est la conséquence de la naissance de Jésus. Jésus n’est nullement accusé d’être la cause de ce massacre. C’est bien à Hérode qu’est imputée la responsabilité de ce crime. Ce que fait l’évangéliste, c’est de rendre lucides les lecteurs que nous sommes. En montrant que le plus grand acte de Dieu, la naissance de Jésus, ne supprime pas radicalement la possibilité du mal, l’évangéliste Matthieu nous épargne de l’illusion que la religion garantirait la paix ipso facto. Être chrétien, ce n’est pas être naïf. Au lieu d’être fasciné par la magie de Noël, Matthieu nous alerte sur la vigilance nécessaire. Le mal reste une donne de notre monde. Elle peut surgir même dans les moments les plus festifs. La spiritualité chrétienne est donc un apprentissage du réel qui nous prépare à la possibilité du malheur. Il y a là une analogie avec la première règle de la boxe qui consiste à toujours regarder son adversaire. Ne pas fermer les yeux, ne pas baisser la tête, ne pas quitter la menace du regard pour pouvoir réagir d’une manière adaptée. Regarder le mal en face. L’art de l’esquive C’est parce que le chrétien est un être averti, comme Joseph est averti en songe, qu’il peut réagir à ce qui arrive. C’est le deuxième enseignement que va nous prodiguer Matthieu. Conscient du danger, Joseph va pouvoir réagir à ce qui arrive. Et la réaction de Joseph consiste à appliquer la deuxième règle de la boxe : il ne faut pas prendre de coups. Joseph va appliquer cette règle en mettant en œuvre l’art de l’esquive. Une esquive rotative qui va consister à mettre un pied en Égypte pour éviter le coup porté par Hérode, avant de revenir en Galilée. Regarder le mal en face, ce que nous apprend la première règle de la boxe, pour ne pas être pris au dépourvu par le mal. Deuxième règle de la boxe : se protéger des coups. Ne pas prendre de coups. Une compréhension fallacieuse des évangiles a pu conduire des chrétiens à développer une théologie de la souffrance rédemptrice : se conformer aux souffrances du Christ serait salutaire. Ici, la famille de Jésus va esquiver la souffrance et la mort. Car la mort a aussi été comprise comme faisant partie du plan de Dieu : il aurait fallu que Jésus meure pour que Dieu soit apaisé de la juste colère que les hommes avaient déclenchée en lui, du fait qu’ils avaient désobéi à ses commandements. Si Jésus esquive la mort certaine à laquelle Hérode le prédestinait, c’est justement parce que Dieu n’a pas vo