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Prédication de James Woody au temple d'Auteuil (Paris) Noël 2025 https://espritdeliberte.leswoody.net/... Chers frères et sœurs, le symbole des Apôtres affirme la vie éternelle. Pourtant, en lisant la généalogie de Jésus dans l’évangile de Matthieu, on est frappé de constater que tous les personnages dont il est question sont morts et enterrés selon la Bible. Cela nous révèle que, lorsque le christianisme affirme la vie éternelle, il n’a pas en tête l’idée de l’immortalité. La foi chrétienne ne propose pas de voir la vie comme une partie sans fin qui recommencerait à chaque fois qu’on perd. Si cette généalogie nous aide à constater que la vie éternelle n’est pas une histoire d’immortalité, de quoi est-il question quand nous professons la vie éternelle ? Cette généalogie est révélatrice en ce sens qu’elle rend possible la naissance de Jésus, le proclamateur de la vie éternelle. Elle est, en quelque sorte, le chemin par lequel la vie éternelle a vu le jour dans le discours religieux. Des anomalies Première chose à laquelle je dois vous rendre attentif : cette généalogie, c’est un peu le bazar. Disons qu’il y a quelques anomalies. Tout d’abord, vous constaterez qu’elle n’est pas identique à la généalogie proposée par l’évangéliste Luc (3/23-38). Indépendamment du fait qu’ils ne la font pas commencer avec le même ancêtre, les générations ne sont pas identiques en tous points. Pour ne prendre qu’un exemple, Luc dit que le père de Joseph s’appelle Hélie (3/23), alors que Matthieu écrit qu’il s’appelle Jacob 1/16). Ensuite, Matthieu dénombre trois fois quatorze générations d’Abraham jusqu’au Christ, 14 étant la valeur numérique de « David » en hébreu (DVD : 4+6+4). C’est beau, mais c’est faux. Vous pouvez faire vous-mêmes le décompte : il n’y a pas systématiquement 14 générations dans chaque série, et Jésus n’est pas la 42ème génération. Au demeurant, la généalogie de Matthieu présente quelques incohérences puisqu’il manque trois rois entre Joram et Ozias (Azaria) (1/8), en l’occurrence Achazia, Joas et Amatsia (2 R 8/24-14/20). Par ailleurs, au verset 11, Yoyaqim (2 R23/34-24/6) a été supprimé. Enfin, la généalogie se termine par la mention du Christ or Christ est un nom commun, par le nom de famille de Jésus. C’est comme si Matthieu, à cet endroit, avait fait de Christ un nom propre, au même titre qu’Abraham et que David. La chose est intéressante, car Matthieu raisonne en hébreu – nous l’avons vu avec les 14 générations qui indique la valeur du mot hébreu David, le personnage central de cette généalogie. La bizarrerie du mot Christ, qui est donc employé comme un nom propre, s’explique très bien quand on réalise que Christ, c’est le mot grec pour dire le messie (un mot hébreu). De ce fait, lorsqu’on lit le résumé de la généalogie au verset 17, il y a trois mots qui sont comme des noms propres : Abraham, David, Messie, dont les initiales sont ADM, autrement dit Adam. C’est le point de départ de la généalogie selon Luc qui fait remonter Jésus à la figure même de l’humain. Matthieu aussi, mais plus discrètement. Oui, tous sont morts. Certains ont même été éliminés. Mais l’humain, lui, est toujours là, bien vivace, faisant encore son apparition avec Jésus qui est l’une des étapes sur le chemin d’une humanité que la mort ne fait pas disparaître. Ces anomalies montrent que l’évangile n’est pas un texte qui cherche à présenter l’histoire telle qu’elle s’est déroulée. C’est un texte théologique qui s’efforce de repérer les traces de Dieu dans l’histoire. Or, nous apprend cette généalogie, Dieu inscrit l’humanité dans l’éternité, non pas d’un point de vue biologique (ce que serait l’immortalité), mais en donnant à l’humanité un sens que rien ne peut altérer car Dieu suscite et ne cesse de ressusciter l’humanité. Et ce n’est pas une humanité qui se dégrade, qui se désagrège avec le temps, selon le principe naturel de l’entropie – tout se dégrade. Non, l’humanité progresse. Même si elle n’est pas encore pleinement accomplie. De la transcendance Dans cette généalogie, l’humanité progresse plus vite que la société humaine. Elle progresse à différents moments qui sont très faciles à identifier. De même que les anomalies nous enseignent que ce texte s’intéresse à la place de Dieu dans l’histoire humaine, il y a des bizarreries qui soulignent la part effective de Dieu dans la progression de l’humanité. Ces bizarreries, nous les entendons lors de la lecture qui est d’une monotonie absolue, sauf quand surgit la grâce. Et, dans la généalogie de Jésus, la grâce surgit avec les apparitions des grands-mères de Jésus. Tamar, Rahab, Ruth, Bethsabée viennent, avec Marie, offrir un contre-point saisissant à l’ordre naturel des engendrements. Quand ces femmes apparaissent, c’est à des moments clef de l’histoire du peuple hébreu… quand l’ordre naturel des choses, justement, est dans une impasse. Et, à chaque fois, elles sauvent l’histoire en transgressant la loi, en se mettant en faute par rap