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Prédication de James Woody au temple d'Auteuil (Paris) dimanche 9 novembre 2025 https://espritdeliberte.leswoody.net/... Chers frères et sœurs, il n’y a pas de spiritualité chrétienne sans travail théologique. C’est ce que nous enseigne l’apôtre Paul, dans ce passage de sa lettre aux Corinthiens. En christianisme, le sentiment religieux ne peut être livré à lui-même. La foi chrétienne ne consiste pas à avoir une expérience spirituelle, aussi forte soit elle, qui ne serait pas soumise à la théologie, la science qui s’occupe de ce qui est divin. L’apôtre Paul avait été sollicité au sujet des croyants qui, à Corinthe, se targuaient de parler en langue. Cette spécificité pouvait donner un sentiment de supériorité sur les autres croyants. Il y avait manifestement un trouble suffisamment important dans la communauté pour que l’apôtre Paul écrive pour régler le problème. Nous allons le voir, la théologie est là pour faire de la régulation dans le champ des croyances (et non pour égayer notre dimanche matin). Le parler en langue Le « parler en langue » se dit techniquement « glossolalie ». Glossa la langue et lalao parler. Cela désigne le fait de parler une langue directement inspirée par Dieu, une langue qui ne s’enseigne pas dans les écoles ni dans les manuels. Cette expérience spirituelle fait partie des charismes dont l’apôtre Paul a déjà parlé un peu plus tôt dans cette lettre aux Corinthiens et qui fait partie des critères de foi authentique dans les Églises charismatiques et pentecôtistes. La parler en langue se caractérise par l’usage d’une langue qui n’est pas enseignée et qui, par conséquent, ne doit rien à personne et tout à Dieu. C’est le signe de la relation directe entre Dieu et le croyant. Il n’y a pas de médiation. Aucune instance, aucune institution, aucun maître ne sont requis : ça se passe directement entre Dieu est le croyant qui articule des sons qui ne font sens que pour ceux qui sont directement inspirés par Dieu. Ces croyants, Paul les nomme « pneumatikon » ceux qui sont au bénéfice d’une manifestation de l’Esprit (pneuma c’est l’esprit). La prophétie Le parler en langue n’est pas la seule expérience spirituelle possible. Paul parle aussi de la prophétie, du verbe pro-phemi « manifester, dire au devant, rendre visible ». Une prophétie n’est pas une prédiction, qui annoncerait l’avenir. La prophétie, c’est le fait d’interpréter la parole de Dieu et de la porter à la face de ses interlocuteurs. Le prophète biblique se tient devant le roi ou devant le peuple pour lui rappeler quelques vérités essentielles qu’il a tendance à négliger. La prophétie se fait donc dans un langage compréhensible par les autres personnes. C’est un acte de communication en direction des êtres humains, pour les êtres humains. C’est une parole de vérité qui fait sens pour le commun des mortels. Il peut s’agir de répéter des vérités fondamentales qui ont été oubliées ou négligées – c’est ce que feront parfois les prophètes au sujet de la justice sociale. Il peut s’agir aussi de révéler les potentialités d’une situation, d’une décision – potentialités auxquelles plus personne n’est sensible, comme le fait Jérémie en achetant un champ (Jr 32/15) alors que l’esprit de défaite s’est emparé du peuple et que les gens cherchent des placements sûr au lieu d’investir dans ce qui fera croître la civilisation. Le prophète est celui qui porte à la vue de tous la vérité du Dieu qui porte à l’existence ce qui n’existe pas encore (Rm 4/17). Reprise théologique La théologie, la science du divin, a donc quelque chose à dire au sujet de la glossolalie et au sujet de la prophétie, comme nous le voyons avec Paul qui va dire que la prophétie est supérieure à la glossolalie. Celui qui prophétise est supérieur à celui qui parle en langue, dit Paul. Pour autant, Paul ne va pas disqualifier la glossolalie. Il va même dire qu’il souhaite que tous parlent en langue, mais à la condition que la prophétie soit mise en avant, et qu’elle ne soit surtout pas supplantée par le parler en langue. A. Édifier, le critère de la spiritualité Le critère à partir duquel Paul va hiérarchiser les manifestations de l’Esprit, c’est l’édification, le fait de construire la maison commune (le terme grec employé par Paul est oikodomè – oikos signifie la maison, comme dans éco-nomique). C’est un terme qui revient sept fois dans ces versets bibliques. C’est le divin mot qui devient le critère ultime pour l’apôtre Paul, critère que nous pouvons retenir pour nos propres affaires. Quand nous disons quelque chose, est-ce pour l’édification ou est-ce parce que ça nous fait du bien ? De même, lorsque nous menons un projet, est-ce pour l’édification de la communauté ou pour se faire mousser ? Quand nous faisons des choix politiques, économiques, culturels, familiaux, est-ce pour l’édification pour par narcissisme voire par esprit de rivalité ? B. L’intelligence, le serviteur perpétuel