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On marche sans bruit, mais l’histoire fait du vacarme, On traverse des mers que d’autres regardent sur une carte. Harraga… ça vient du cœur avant de venir des flammes, On brûle les frontières, pas l’âme. J’ai vu des frères partir, le destin dans une valise, L’horizon comme seul guide, la peur qui paralise. De Bab El Oued à Tanger, les récits voyagent vite, Les années défilent comme en 1848, Quand on parlait de liberté… mais pas pour tout le monde. La République disait “Égalité”, mais elle oublie certaines ondes, La laïcité détournée, pas celle des Lumières, Pas celle qui protège, celle qui divise et qui serre. On rêve d’un monde juste, d’un boulot, d’un bail, Mais les portes s’ouvrent rarement quand ton nom leur paraît “pas pareil”. Alors les jeunes se disent : “Wallah, le monde est immense, Pourquoi rester bloqués quand la mer offre une chance ?” Mais c’est pas un jeu, c’est pas un film de cinéma, C’est Ulysse sans Ithaque, c’est l’espoir contre les remous, C’est la vie qui met des coups, mais l’honneur qui tient le coup. Ils disent qu’on brûle les frontières, Mais c’est pour rallumer nos vies. Dans le noir des traversées, Y a des rêves qui tiennent debout la nuit. On part pas pour fuir, on part pour vivre, Pour écrire des pages sans chaînes. Si la mer nous teste, nos cœurs résistent, Les frontières brûlent pas nos rêves. Sur les quais de Ceuta, les regards sont des discours, On comprend vite que le monde n’a jamais vraiment fait le tour. De 1912 à maintenant, les mêmes lignes, les mêmes traces, Des cartes redessinées sans demander leur avis aux peuples qu’on déplace. On est les enfants du Sud, mais pas l’ombre du Nord, On veut juste un demain où le travail dort pas encore dehors. On a grandi avec Camus, Ibn Khaldoun et quelques vers de Rimbaud, On sait que “le bateau ivre” flotte mieux quand le cœur reste chaud. Ici on parle français, arabe, espoir et vérité, On mélange le littéraire avec les mots de la cité. On court pas après le luxe, juste après un statut, Juste un sourire de nos mères quand elles diront : “T’as réussi.” Mais parfois on se perd, la mer ne pardonne rien, Elle prend les plus courageux, laisse survivre les plus loin. Pour chaque nom disparu, une étoile dans le ciel, Pour chaque harrag vivant, un futur potentiel. Ils disent qu’on brûle les frontières, Mais c’est pour rallumer nos vies. Dans le noir des traversées, Y a des rêves qui tiennent debout la nuit. On part pas pour fuir, on part pour vivre, Pour écrire des pages sans chaînes. Si la mer nous teste, nos cœurs résistent, Les frontières brûlent pas nos rêves. On veut pas conquérir, on veut construire, On veut pas prendre, on veut produire. On veut pas de guerre, juste d’un avenir clair, Un peu de justice dans ce monde de poussière. Si je rappe, c’est pour ceux qui parlent peu, Ceux qui rêvent haut même quand le monde les voit de bas. L’exil est une prière que seuls les braves comprennent, Un pari avec la vie pour qu’elle arrête de nous prendre à la traîne. La Méditerranée sait nos secrets, nos serments, Elle a vu plus de courage qu’un livre d’Histoire en cent ans. Et même si le vent tourne, nos valeurs restent droites, On est les fils des dunes, les enfants des voies étroites. Alors j’écris ces lignes, pour qu’un jour on se souvienne : Les harraga ne fuient pas… ils essayent juste de tenir la tienne. Ils disent qu’on brûle les frontières, Mais c’est pour rallumer nos vies. Dans le noir des traversées, Y a des rêves qui tiennent debout la nuit. On part pas pour fuir, on part pour vivre, Pour écrire des pages sans chaînes. Si la mer nous teste, nos cœurs résistent, Les frontières brûlent pas nos rêves.