У нас вы можете посмотреть бесплатно Il y a des vérités qu’on préfère laisser dormir или скачать в максимальном доступном качестве, видео которое было загружено на ютуб. Для загрузки выберите вариант из формы ниже:
Если кнопки скачивания не
загрузились
НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием видео, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу
страницы.
Спасибо за использование сервиса ClipSaver.ru
Il y a des vérités qui dorment au fond des villes et des visages… Tu peux les fuir, mais jamais les effacer. J’avance dans un pays qui se cherche dans un miroir, où les promesses se délavent comme des drapeaux sous le soir. La jeunesse parle peu, mais sa colère est précise, elle sait compter les blessures que la République minimise. On nous demande de croire, sans jamais nous convaincre, comme si l’avenir pouvait pousser dans un désert sans encre. Ils veulent des citoyens, mais façonnent des silhouettes : des diplômés sans travail, des talents qu’on jette en tête-à-tête. Le système dit “patience”, mais la patience saigne, elle s’étend dans les cœurs et dans les ruelles qu’elle enseigne. On vote par habitude, pas par conviction, car les urnes ressemblent trop souvent à des boîtes d’illusions. On marche dans l’envers du monde, là où la vérité gronde, où les rêves tombent en silence dans un pays qui joue l'indifférence. On porte des espoirs trop lourds, mais nos voix percent les jours. Si la justice s’endort, nous, on reste debout encore. On parle de “chance égale”, mais les dés sont gravés, les quartiers nés dans l’ombre n’ont jamais les mêmes clés. Les entretiens s’enchaînent, mais les regards déraillent : le prénom, la peau, l’adresse… et l’avenir qui s’éloigne. Le racisme institutionnel n’est pas une théorie, c’est une mécanique froide, un couloir sans sortie. On te juge en deux secondes, sans lire ta biographie, comme si tes rêves n’avaient ni valeur ni géographie. Certaines carrières avancent sur des poignées de mains, quand d'autres s'effondrent sous le poison des liens. Le clientélisme règne, discret mais présent, c’est un roi sans couronne qui achète les talents. Et au milieu de tout ça, la jeunesse attend, comme une lampe qu’on oublie, mais qui éclaire pourtant. On marche dans l’envers du monde, là où la vérité gronde, où les rêves tombent en silence dans un pays qui joue l'indifférence. On porte des espoirs trop lourds, mais nos voix percent les jours. Si la justice s’endort, nous, on reste debout encore. Le futur n’est pas un fleuve qu’on regarde passer, c’est une arme qu’on forge, même le cœur brisé. Et si le monde hésite à reconnaître nos vies, nous, on écrira le demain avec nos propres bruits. Je rappe pour ceux qui marchent la tête pleine de tempêtes, pour ceux qu’on met de côté avant même qu’ils s’apprêtent. Pour ceux qui ont compris que l’espoir est une lutte et que chaque injustice appelle une révolte sans chute. Je rappe pour les invisibles, ceux que l’on ne nomme pas, que les puissants survolent sans jamais voir leurs pas. Je rappe pour la France réelle, pas celle des vitrines : celle qui se relève, même quand la douleur l’abîme. Parce que chaque voix est un éclat dans la nuit, et si la jeunesse se tait, le pays s’affaiblit. Alors j’avance, plume haute, regard lucide : un homme ne tombe pas tant que ses mots décident. Ce monde a un envers… mais il nous reste l’endroit. C’est dans nos voix que commence la victoire.